Un voyage intérieur dans le petit appartement du XXe arrondissement de Paris où a grandi l'auteure. Après le retour de captivité de son père, puis l'arrivée d'un frère, la famille se délite. Malgré la pauvreté, c'est la fantaisie maternelle qui la protège des difficultés et des conventions. L'enfant s'ouvre au monde et à ses promesses d'émancipation.
Ce roman autobiographique à l'écriture simple et limpide, aux chapitres courts, est plein de délicatesse. Les jours difficiles sont rendus supportables grâce à l'amour. Un véritable bain de tendresse !
10, villa Gagliardini, Marie Sizun, Arléa, 2024, 234 pages.
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