La chronique des Bridgerton : so british ! - Bibliopôle Maine-et-Loire

Au cœur d’une Régence anglaise fantasmée évoluent les huit rejetons de la famille Bridgerton : Anthony, Benedict, Colin, Daphné, Eloïse, Francesca, Gregory et Hyacinth. Ces fringants jeunes hommes et respectables donzelles sont mené(e)s d’une main de fer dans un gant de satin par Violet, vicomtesse Bridgerton. Son objectif ? Que ses huit enfants adorés fassent, comme elle, un mariage d’amour véritable, à une époque où l’on se passait la bague au doigt pour des motifs disons, plutôt logistico-financiers.

Chaque tome de la saga suit donc un enfant Bridgerton dans sa quête (souvent contrainte et forcée) de la romance avec un grand R. Divertissante, agréable et sexy, cette série est un concentré de bonne humeur dans un décor pseudo-dix-neuvième séduisant et so very British. Les intrigues sont certes prévisibles et légères, avec d’inévitables happy end, mais l’ensemble forme un tout aristo-sympathique, plein de fraîcheur, de réceptions de l’ambassadeur et de coquineries dans les boudoirs. Et ce n’est pas parce que les scénaristes de Netflix ont l’imagination d’une pelle en matière d’adaptation littéraire qu’il faut nécessairement en conclure que Bridgerton, c’est pas bien. Donc merci de serrer vos corsets, revêtir vos hauts-de-forme et monter dans la calèche à l’entrée, le bal chez Lady Danbury commence dans dix minutes.

La Chronique des Bridgerton, Julia Quinn (Intégrale J’ai lu), 2021, 736 p.