L'intrigue de ce roman se passe à huis clos. Un père vient se confronter au violeur de son fils, un prêtre.
Ce face à face dure trois jours. Trois jours denses, forts, durant lesquels se mêlent violence, mensonges et lâchetés.
C'est un roman très fort que celui de Grégoire Delacourt. De par le sujet bien sûr. Mais aussi par les questions qu'il soulève : comment réagirions-nous face à une telle horreur ? Comment pardonner ? Faut-il se venger ? Une réflexion théologique se greffe par dessus puisque le héros lui-même a été élevé dans la religion catholique. C'est un récit percutant, parfois étouffant qu'on lit d'une traite.
Mon père, Grégoire Delacourt, Lattès, 219 p.