En 2003, l'écrivaine reçoit une carte postale anonyme sur laquelle sont notés les prénoms des grands-parents de sa mère, de sa tante et de son oncle, morts à Auschwitz en 1942. Elle enquête pour découvrir l'auteur de cette missive et plonge dans l'histoire de sa famille maternelle, les Rabinovitch, et de sa grand-mère Myriam qui a échappé à la déportation.

Un jeune détenu s'adresse tour à tour à son avocat et à un psychiatre venus lui rendre visite en prison. Prenant à partie ses interlocuteurs, il affirme ne rien regretter malgré les faits graves qui lui sont reprochés. Les raisons de son crime se dévoilent progressivement : un père qui l'a humilié, la domination des plus forts, la pauvreté ou encore le mépris des animaux et de l'environnement.

Depuis qu'il a appelé la police pour un billet de banque suspect, le gérant pakistanais de la supérette de Franklin Heights, un quartier au nord de Milwaukee, est hanté par l'image de la mort atroce de son client, un Noir, étouffé par le genou d'un agent. Le portrait d'Emett, l'homme assassiné, se dessine à travers différentes voix qui s'élèvent, succédant au monologue tourmenté du commerçant.

Au fin fond de la galaxie, le léviathan, un immense vaisseau spatial, flotte à la dérive. Quand des pilleurs d'épaves s'y introduisent, ils découvrent le journal intime d'un collégien, Kazuma, relatant les événements qui ont eu lieu dans les entrailles du navire. À sa lecture, l'évidence s'impose : un survivant de la catastrophe se cache quelque part dans le dédale des ruines.