À 15 ans, Alice inquiète ses proches en raison de son humeur sombre. Elle avoue avoir été abusée plusieurs fois. Les soupçons se portent sur Marco, un ouvrier instable. Il est condamné à dix ans de prison. Devenue majeure, Alice contacte Lisa, une avocate, pour le procès en appel. Cette dernière accepte de la défendre en dépit de ses mensonges.

Au décès de sa femme Birgit, Kaspar découvre qu'elle avait abandonné un nouveau-né avant de quitter la RDA en 1965 pour le rejoindre à l'Ouest. Laissant sa librairie berlinoise, il retrouve la trace de sa belle-fille Svenja, restée en Allemagne de l'Est, où elle a épousé un néonazi avec lequel elle a eu une fille, Sigrun. Malgré leur opposition politique, Kaspar tente de nouer des liens.

A New York, Jamie a l'ambition de percer au sein d'une start-up technologique. Cependant, sa réalité quotidienne se résume à un emploi mal rémunéré dans la livraison de repas à domicile, obtenu après un licenciement humiliant. Lors d'une course, en pleine pandémie, un client lui propose une place dans sa société de protection animale, sauf que ces êtres menacés viennent d'une autre planète.

Dans les années 1960, Oliva Denaro a 15 ans et vit à Martonara, un petit village sicilien où elle se plaît à étudier et à rêver de liberté. Devenue femme, elle doit selon la tradition prendre un mari mais refuse d'épouser Paterno qui, furieux de son rejet, la viole. Pour sauver son honneur, la loi exige qu'elle se marie avec son agresseur mais, soutenue par son père, elle se révolte.

Après le suicide de Vera Lind, matriarche d'une riche famille norvégienne, Sasha, sa petite-fille, se met en quête d'un manuscrit dans lequel la défunte révèle des secrets de jeunesse et le naufrage d'un express côtier pendant la Seconde Guerre mondiale. Aidée par son cousin de Bergen et par Johnny Berg, un ancien agent du service des renseignements, elle plonge dans le passé.

Les pensionnaires de la Maison du lion, un centre de soins palliatifs situé sur l'île aux citrons, dans la mer intérieure du Japon, sont invités à quitter ce monde tels des convives rassasiés en choisissant, lors d'un goûter servi le dimanche, le mets qu'ils souhaitent savourer une dernière fois. En ce lieu, ils partagent leurs peurs et leurs petits bonheurs dans l'attente sereine de la mort.